Monde des Ténèbres : Paris
Désirée Lacour
Effeuilleuse Sentimentale
Description:
- Vrai nom : (Non dévoilé)
- Pseudonyme : Bien-Aimée
- Age réel : 66 ans
- Age apparent : 24 ans
- Date de naissance : 18 février 1988
- Poids : 68kg
- Taille : 1m74
- Masque : Un corps aux courbes harmonieuses fait pour la luxure, un visage avenant et un sourire enjoué, des cheveux blonds comme les blés et des yeux couleur azur.
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Esme : Pourvue d’une grâce et d’une beauté majestueuse, les courbes de son corps semblent avoir été empruntées à Venus elle-même. Ses yeux de saphir étincellent sur une peau, dont la blancheur immaculée semble aussi douce qu’un pétale de fleur, tout homme se perdrait dans la plénitude de ses lèvres aux couleurs des roses et ses cheveux, encadrant les traits finement ciselés de son visage semblent faits des fils de la soie la plus pure.
Un collier d’emeraude souligne l’ampleur de sa gorge et sur sa robe herbacée se déploient une multitude de fleurs rouges. -
Gages (habits) : Une robe végétale sur laquelle s’ouvrent et se ferment une centaine de fleurs rouges, une rose rouge dans les cheveux, de longs gants rouges faits de milliers de minuscules pétales, des escarpins de cristal ornés d’une couronne de fleurs rouges.
Une cape d’apparat aux couleurs du Printemps, l’aspect rappelle des ailes de libellule, les épaulettes sont faites en ailes d’oiseau bleu-gris, à l’arrière une broderie vivante représente le bas de la couronne du Printemps descendant depuis les épaules.
Contacts :
- Fae : (Non dévoilé)
- Clique : Schala, Simityer, Droski Kiev
- Mentor : Ondes
- Serviteur Ensorcelé : Nathan Teyssier
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Alliés : Emérence Aldéhyde, Rouille.
- Admirateurs : (Favoris : Corentin Deville, Arnaud Fouchet, Autres : Olivier Fournier, John Auger, Marc Gaudin, Roland Keller, Ugo Vernet, Thomas Viaud, Vincent Gasnier, Benjamin Motte, Eric Thiriet) - Travail : Club Cupidon Patron : Frédéric Gaudry
Bio:
Souvenirs d’enfance
J’étais toute jeune lorsque j’ai été attrapée. Peut-être 6 ans je ne sais plus.
La belle dame au manteau blanc, c’est comme ça que je l’ai vue.
Elle portait un long manteau d’hermine, ses cheveux ondulaient en cascade le long de ses épaules.
Je jouais dans la neige avec mon petit frère, et elle est venue.
Je suis partie avec elle dans le ciel, sans me soucier de ce qui arriverait à mon petit frère, grelottant dans le froid.
Retour à la maison
Je ne me souviens plus quand tout ça s’est arrêté, je me vois juste traverser les ronces en pleurant, déchirant mes habits et mon âme.
Je suis arrivée dehors, sous un plein soleil. Je pleurais, j’étais… triste. J’étais heureuse d’être triste. Je pleurais en riant, j’aimais rire, j’aimais le monde, j’avais peur du monde, je cherchais au fond de moi tout ce qui pouvait sortir et dont je ne me souvenais plus.
Toutes les émotions étaient nouvelles, toutes avaient une saveur, toutes étaient belles, passant de l’euphorie au désespoir, toutes me faisaient me sentir en vie.
Je ne reconnaissais pas l’endroit où j’étais, tout était si… vert, si bleu, si doré, si joyeux, si rouge, si surprenant. Il fallait que je goûte, que je sente, que je parles, que j’écoute. Tout était chaud, je m’émerveillais de la beauté de ce monde.
Pour me rappeler que je venais bien d’ici, de cette “terre” où il fait si chaud, où les couleurs dépassent bien souvent les teintes nacrées.
Après avoir tenté de parler aux personnes allongées dans l’herbe, j’ai remarqué que je leur faisais peur. Certains même étaient en colère. Qu’il était bon de les voir dans cet état.
Puis, un homme est venu, il ne ressemblait pas aux humains normaux. J’ai eu peur qu’il soit envoyé par la Fée, je me suis donc enfuie. Il m’a rattrapée et m’a parlé, il avait l’air surpris que je ne connaisse rien aux cours dont il parlait.
Il m’a emmené dans les rues jusqu’à un immense château qui n’était fait que de plantes et de fleurs. Tout sentait bon, j’étais heureuse.
Là, d’autres personnages fantasmagoriques discutaient. On m’a présentée, et expliqué ce qu’était cette cour, j’ai voulu en faire partie.
J’ai posé milles questions, certaines réponses m’ont rassurée, d’autres moins. Certaines fées viennent nous reprendre, et certaines ne nous libèrent pas vraiment.
Mais je me sentais libre, et je brûlais d’en profiter.
La cour du printemps est belle, elle est parfaite. Elle n’a pas la même magnificence que le royaume duquel je viens, mais ici, il fait si chaud…
Je ne sais pas vraiment l’âge que j’ai. Mon corps est resté, comme frigorifié, je ne pense pas avoir beaucoup grandi.
J’aime… j’adore regarder la télévision, ils ont tous beaucoup d’expressions. Certaines choses me font peur, parfois je pleure ou je ris devant ces gens. Parfois, l’on regarde ça en groupe, les émotions en sont renforcées. C’est très amusant.
Je lis aussi un peu, mais pas trop. Je ne dois pas perdre la réalité des choses. Une réalité pas toujours drôle, Paris est laid, Paris sent mauvais, Paris est gris.
J’aimerais plus de couleurs, comme dans la Haie.
Mais dans Paris, il y a beaucoup de monde dont je peux me faire désirer, qui peuvent me rendre joyeuse, que je peux fâcher.
Cependant, beaucoup ne regardent pas le monde autour, ils restent dans leur monde inerte.
Sur Terre, pour manger et ne pas avoir froid, il faut travailler.
J’ai donc travaillé. J’aime beaucoup ça, je danse, ils me regardent. J’effeuille leur cœur comme j’effeuille mon corps.
Ils me payent pour m’entourer d’émotions. C’est un drôle de contrat.
J’ai trouvé un appartement bien chauffé, que je partage avec Nathan.
Nathan, je l’ai rencontré dans un café, il avait l’air heureux et… inquiet ? Il écrivait des choses sur un vieux bout de papier.
Il était très expressif, c’est ce qui m’a plu. Je l’ai séduit assez vite et après quelques jours, je lui ai proposé une promesse.
Depuis, il m’accompagne, et je l’aide à écrire ses histoires.
Il est heureux de voir notre monde et est impressionné par cette magnificence. J’essaye de lui expliquer qu’il y a des choses bien plus belles, au-delà. Mais qu’il ne faut pas aller les voir, tout est trop beau pour les hommes là-bas et ils nous enlèvent tout ce que l’on ressent.
C’est vrai, il n’y a rien de magnifique ici, c’est rassurant et, à la fois… un peu terne. S’il y avait plus de magie, plus de joie, peut-être que la Fae n’oserait pas venir dans un monde si coloré.
Spectacle
Cape d’apparat
Chaussures