Née en 1903, elle a quitté une famille aisée pour se lancer dans le monde du spectacle. Elle a du se débrouiller seule pour se faire un nom, sa magnifique beauté aidant grandement, et le charisme qu’elle dégageait sur scène.
Elle eut nombre d’admirateurs, qu’elle rejetait, d’un revers de la main, se disant trop noble pour accepter de telles avances.
Pourtant, certains arrivaient à attirer son attention, plus discrets, plus humbles, qui ne tenteraient pas de lui imposer les mœurs de l’époque et la cantonner au foyer, la priver de son art aurait été pour elle une malédiction.
C’est sa plus grande peur et la raison pour laquelle elle n’accepte que des hommes timides et introvertis à ses côtés.

Puis, vint le grand cinéma, l’on se bousculait moins dans les salles couvertes de velours des théâtres, et pourtant, certains êtres y demeuraient, cachés.
Son Sire était également féru de cet art, et pour préserver une actrice aussi talentueuse, il l’étreignit.
Pour pouvoir continuer dans ce qu’elle aimait, il lui fallait un mécène, elle en trouva plusieurs, ce qui lui permit de vivre assez bien sans le salaire de ses représentations, et donc persévérer dans sa voie sans avoir à s’inquiéter de quoi que ce soit.
Ses talents d’oratrice lui permirent également de se faire une place sur la scène parisienne, en devenant Harpie.

La timidité a tendance à l’exciter et c’est pour cette raison qu’elle a choisi sa goule,qui en pâtit, alors qu’il n’ose même pas la toucher, il se fait facilement “sauter dessus” pour son plus grand embarras, un peu n’importe où et devant n’importe qui.

Portant des tenues affriolantes, plutôt voilées, en transparence, elle arbore en permanence une rose fraîchement cueillie par son amant ( cueillie au fleuriste du coin )